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« José Ignacio Alvarez Baranga », né en Galice, Espagne 1961

« Créateur autodidacte en perpétuel apprentissage, ma recherche s'apparente à une quête identitaire. Dans cette dynamique, j'ai créé une suite d’artistes imaginaires qui s’interrogent et livrent leurs perceptions à partir des épreuves qui jalonnent une existence. À partir de ces multiples pseudonymes, nés de mes prénoms et noms de famille, tels que Barani, Ivarez, Nacio, Jose Alba entre autres, j’ai morcelé ma personnalité à l’image du mythe d’Isis et d’Osiris.​

 

Ces multiples parties de mon être sont constamment à l’œuvre, à la recherche d’harmonie et de complétude.  Dans cette sorte de trouble dissociatif de l’identité lié à l’art, je compris alors que ces personnages devaient finalement se rencontrer au fil du temps afin de donner un sens à leurs créations. C’est ainsi que « Jialba » a vu le jour.

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Par ces jeux de rôles je percevais qu’une vie dédiée à l’art s’apparente à une forme d’opération visant à transformer notre matière première en or alchimique. Un procédé qui passe naturellement par la rencontre des noirceurs de notre individualité balisées d’œuvres témoins afin de les rendre à la lumière comme un ultime achèvement.

 

Mon expérience dans les arts me porte ainsi du crayon au papier, de la tablette à l’écran, du pinceau à la toile, du livre à l'écriture et par-dessus tout, du cœur à l’ouvrage. Chaque jour est un miracle qui me révèle le sens de cette quête identitaire. Chaque œuvre recèle une multitude d’autres œuvres et c’est ainsi que la pratique de la peinture, de la photographie suivie de l’infographie me permet, telle une radiographie, d’en visionner les couches subtiles pour en extraire la substantifique part d’invisible.​

Pour ce qui est de l’infographie je précise souvent que Je n’utilise pas ce que l’on appelle aujourd’hui« l’intelligence artificielle », je m’assure l’usage du digital en conscience, comme un outil parmi d’autres tout le long du processus créatif. L’artificiel m’aide à coordonner le réel pour aider et non pour créer à ma place, je me laisse la faculté d’interroger avec ces instruments ce qui me dépasse et de me relier à ce que l’on appelle inconscient collectif, récipient de notre histoire en devenir. C'est ainsi qu'une œuvre peut conserver son âme parmi l'hyper-technicité qui nous entoure.​

 

Ce parcours est un jeu d’expressions, une aliénation, un engagement où l’adversaire n’est autre qu’une part de soi-même.​ Finalement, je dévoile petit à petit cet être qui se profile et qui se libère par son besoin inéluctable de croire comme il respire, persuadé d'être lié par tout et par tous, un sentiment d’urgence à suspendre le temps pour agir dans le monde en conscience.

La terre en éveil attend cette ultime offrande au moment de la transformation lorsque la chenille devient papillon. Dans l’acte de création, j'aime l'instant du voyage entre réel et spirituel, là où naissent les rêves qui incitent aux rencontres avec l'Âme du monde. La mort, enfin, ne serait que la phase d’un nouvel accouchement, une renaissance à venir.

 

Mon activité artistique est une forme de thérapie personnelle animée par le désir d’apporter des réponses aux questionnements existentiels. Pour reprendre les mots d’un artiste qui m’a beaucoup inspiré :

« L’artiste doit être aveugle vis-à-vis de la forme « reconnue » ou « non reconnue », sourd aux enseignements et aux désirs de son temps. Son œil doit être dirigé vers sa vie intérieure et son oreille tendue vers la voix de la nécessité intérieure. Il pourra alors se servir de tous les moyens autorisés et tout aussi facilement de ceux qui sont interdits. C’est la seule voie pour exprimer le Mystique nécessaire. Tous les moyens sont sacrés s’ils sont intérieurement nécessaires. »


Kandinsky - Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier

Aujourd’hui je poursuis encore des études en art thérapie afin de pouvoir mettre au service des autres tous ces acquis. Il vient toujours un moment où l’on doit redonner à la vie ce qu’elle nous a donné.


Ma recherche en tarologie, sorte de miroir de soi et du monde, me rapproche de l’histoire de l’oracle de Delphes qui dispense la sagesse cachée du Dieu Apollon. C’est ainsi qu’en 2023, Marc Meurisse, tarologue et ami de longue date, a choisi dans mes créations 40 illustrations pour les cartes de « L’Oracle du Devenir » accompagné de son livret explicatif. Cet oracle est conçu avec une approche humaniste, psychologique et spirituelle ; il ne prédit pas l’avenir mais répond à nos questionnements du présent.

L’art est guérisseur, et c’est probablement sa fonction essentielle qui, à travers la beauté, nous guide vers ce qui est juste et devrait nous rendre bon en nous apportant la paix.

 

La plupart des œuvres réalisées jusqu’à présent m’ont préparé pour un nouveau projet qui me tient fort à cœur, « L », un espace imaginaire inspiré des cathédrales, qui questionne les origines et le devenir de notre humanité. Dans cette installation, mes dernières peintures se présentent sous forme de vitraux avec une approche originale multipliant les couches de transparences et les effets technologiques lumineux, et qui parlent d’ordre, de chaos, de Nature, de Cosmos, de fractales, de particules et de géométrie sacrée, pour nous relier à cette mémoire archaïque universelle.

La matérialisation d’un temple universel de l’être comme un jaillissement de lumière venant de l’intérieur pour cet « Être lumineux » tendu vers l’extérieur, relié à l’indicible. »  

Jialba

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